Deux belles chansons, écrites, composées et jouées, en se rappelant Laura
Maintenant
Pour César Ballestín
Copain d’après-midis et de soirées d’été pleines de rires et de souvenirs dans le village, Cesar Ballestín (Zamora, 1994) a écrit, composé et interprétée personnellement cette charmante et émouvante chanson, au bon souvenir de Laura.

Pour l’entendre, appuyez sur la flèche :
Violeta
Pour Julia Peña, de Lluvia Música
Julia Peña (Badajoz, 1995), ), chanteuse de Lluvia, écrivit et composa pour la sœur de Laura, et amie personnelle, cette belle chanson « Violeta ».
À l’occasion de sa première au Concert de 6 mars 2020 à la Jazzeria(Badajoz) elle écrivit dans sa chaîne YouTu.be, ces mots que nous considérons déjà comme les nôtres :
« Cette chanson est un cri tendre de désespoir. Écrite à cause du besoin d’exprimer la douleur, la frustration, la peur et le désespoir le plus absolu, mais aussi la proximité et le soutien à tous ceux qui d’une manière complètement injuste doivent intérioriser la mort, un deuil inattendu et injustifié. On ajoute à cela, en plus, la brutalité de l’apathie humaine, le besoin de faire un spectacle, un show télévisé, sans tenir compte ni de la douleur ni de la situation des personnes qui sont en train de supporter la perte.
Ce qui est important c’est seulement la curiosité morbide du moment, tout le monde a besoin de parler de l’identité du criminel, des circonstances de l’assassinat, du caractère d’elle, des vêtements qu’elle mettait ou de ce qu’elle faisait dans sa vie. On a besoin d’accepter la responsabilité de tout cela, d’être conscients du monde où l’on vit, d’apprendre à vivre sans que la peur nous dévore mais ne pas accepter sous aucun prétexte la violence quelle que soit sa forme.
Cette chanson est un cri tendre de désespoir, c’est un cri de soutien et aussi de critique, d’amour et de haine, d’acceptation et d’affrontement. Bon, j’avais besoin aussi d’exprimer la peur constante à laquelle nous devons faire face, nous qui restons encore ici. Nous, les femmes, on a besoin de vivre sans peur, de ne plus nous considérer des objets exposés aux yeux affamés du machisme. Allons-nous-en d’ici, peu à peu, ou d’un coup, ou tel qu’on puisse le faire mais soyons conscientes « .

Avec tendresse, on vous envoie toutes les deux un gros bisou et notre éternel